jeudi 25 octobre 2007

De Gauguin au Capitole


Dernière journée de notre voyage en Italie. Malheureusement, des nuages denses assombrissent la matinée et une pluie froide rafraîchit notre après-midi. Qu’à cela ne tienne, nous nous rendons au Musée historique du Risorgimento pour voir l’exposition Paul Gauguin. Une grande exposition qui retrace la vie et le parcours artistique du peintre à travers plus de 150 œuvres : peintures, sculptures, céramiques et dessins.

En début d’après-midi, nous sommes montés au Capitole, sous la pluie, par un large escalier dessiné par Michel-Ange sur le site de l’ancienne citadelle antique. Interdite de circulation, la colline est un îlot de paix au milieu de la cohue environnante.

Retour à l’hôtel, valises, pasta, vino et dodo.

Demain matin, Longueuil nous attend !

Trop tôt pour tracer la ligne et dresser le bilan. Laissons un peu de temps au temps pour séparer le bon blé de l’ivraie de la p’tite vie (Gisèle ne laissera sûrement pas passer ce langage précieux) et concluons en disant que nous revenons remplis d’allégresse, de souvenirs de rencontres heureuses, d’images fabuleuses. En un mot comme en mille, ce voyage a vraiment été superbe, sublime, généreux, brillant, éclatant, grandiose, riche, somptueux, splendide, exceptionnel, inusité, insolite, singulier, unique, fabuleux, féérique, invraisemblable et colossal.

mercredi 24 octobre 2007

De Naples à Rome


Nous avons pris le train de 10 h 24 et sommes arrivés à Rome à 12 h 33 ! Installation à l’hôtel et départ vers l’église Santa Maria Maggiore, enserrée entre deux palais identiques construits à plus d’un siècle de distance. De toutes les grandes basiliques romaines, celle-ci est celle qui présente l’union la plus réussie entre architectures d’époques différentes.


Nous avons ensuite remonté la Via delle Quattro Fontane pour visiter l’église San Carlo dont la taille est si réduite qu’elle a les dimensions d’un des piliers de la coupole de Saint-Pierre. De là, on se rend à la Piazza della Repubblica où la magnifique fontaine aux Naïades avait provoqué un petit scandale en 1901 lorsqu’on avait dévoilé les quatre nymphes dénudées.

Fin de la journée au petit restaurant familial Santi (via Daniele Manin, près de la gare Termini), cuisine simple, délicieuse et prix très bas. On termine le repas par un café au bar de la rue Principe Amadeo, à deux pas de notre charmant petit hôtel fraîchement rénové, le Teti, que nous n’hésitons pas à recommander.

Superbe journée loin du bruit et de la circulation démentielle de Naples.

mardi 23 octobre 2007

De Naples à Capri


Une bien belle journée. La température est encore un peu fraîche mais le soleil est de retour. Nous embarquons sur un bateau rapide et en 45 minutes, nous sommes à Capri, à la Marina Grande. Du port, on accède à la ville par un funiculaire. Petite ville touristique qui accueille des touristes et leur offre, en plus d’un paysage grandiose sur la côte et la mer, des hôtels 4 et 5 étoiles et des boutiques Armani, Gucci, Ferragamo et Versace. C’est beau et c’est cher.


De Capri, on se rend à Anacapri par bus. Anacapri, est une autre petite ville charmante … et touristique, où boutiques et hôtels abondent mais qui se laisse découvrir plus intimement quand on emprunte ses rues et ruelles intérieures. Le calme, la quiétude, le charme méditerranéen qui y règnent, séduisent immédiatement. À 15 h 30, départ de Capri et retour à Naples en fredonnant cette chansonnette popularisée par notre Serge Laprade national (et Hervé Villard, comme me le souligne Daniel P.) : Capri, c’est fini … je ne crois pas que j’y retournerai un jour !

Nous profitons de nos dernières heures pour parcourir le Centre monumental et flâner sur la Piazza del Plebiscito. Cette place est considérée comme l’une des mieux ordonnées d’Europe ; elle frappe par la symétrie parfaite de ses édifices. Nous empruntons ensuite la Via Toledo et remontons jusqu’à notre appartement, tout en nous arrêtant pour déguster un café et un dessert sur une terrasse malgré la fraîcheur de cette fin d’après-midi.

Demain, nous serons à Rome.

lundi 22 octobre 2007

De Capodimonte au Moyen-Âge


Alors qu’à Naples, nous vivons une autre journée froide, nuageuse et venteuse, au Québec, il semble que ce soit l’été des Indiens … c’est pas juste !

Nous avons visité le musée Capodimonte. Un musée grandiose, riche, somptueux, splendide, exceptionnel, inusité, insolite, singulier, unique, fabuleux, féérique, invraisemblable, colossal, comme dirait mon ami. En fait, c’est un des plus beau musées que nous ayons visités : organisation des lieux, éclairage, présentation des œuvres, propreté, etc. Tout un contraste avec le Musée national visité hier sous la pluie.


Du musée, nous sommes allés à la plus réputée pizzeria d’Italie, la Antica Pizzeria Da Michele. Uniquement deux variétés de pizza au menu : marinara et margherita et une seule marque de bière : la Nostra Azzuro. Même à 15 h, il faut attendre en file avant d’entrer. Mais l’attente en vaut largement la peine et les prix sont ridiculement bas : 10 euros pour 2 pizzas et 2 bières !

Par la suite, nous avons erré dans le quartier espagnol de Naples où nous avons découvert des avenues larges, des commerces modernes, des édifices restaurés et les fameuses Galeries Umberto I. Puis, à quelques rues de là, nous sommes revenus au Moyen-Âge … ou presque dans des rues étroites, grouillantes de monde, bordées d’échoppes de toutes sortes (incluant un vendeur de tripes), des rues bruyantes, un spectacle presqu’hallucinant.

Demain, nous irons à Capri.

La p’tite vie à Naples dans le centre historique


Nous croyions avoir fait un bon coup en louant un appartement dans le centre historique. Nous nous rendons compte que cela pose des problèmes de sécurité le soir, en revenant du restaurant, par exemple, à 22 h (difficile de se faire servir avant 19 h 30). De plus, les services de transport en commun sont un peu éloignés et les taxis ne se rendent pas jusqu’à notre rue. Même si nous habitons un appartement dans un palais du XVIe siècle (malheureusement pas rénové à l’extérieur), notre logement exigu, situé sur la sombre et lugubre Via Geronimo, nous déprime de plus en plus.

J’ajouterais que 7 jours à Naples, c’est trop … pour nous en tout cas.

Nous quitterons donc notre appartement mercredi le 24 plutôt que jeudi le 25 tel que prévu. Nous retournons à Rome avant notre départ vendredi, le 26 à midi.

dimanche 21 octobre 2007

Du Musée archéologique au musée Capodimonte


En ce dimanche matin pluvieux, venteux et très froid, nous avons visité le Musée archéologique national de Naples. Ce musée présente une collection impressionnante de sculptures, gravures, objets, etc. ayant été trouvés à Pompéi au cours des fouilles du site. La collection est riche et intéressante mais la présentation est vraiment déficiente : mauvais éclairages, pièces poussiéreuses, parcours non balisé. Visite intéressante malgré ces quelques lacunes.


Puis, on devait se rendre au musée de Capodimonte. Journée idéale pour les musées, à l’abri des intempéries. Le service de transport en commun était interrompu à cause de la visite du Pape à Naples. Des barricades partout, des policiers partout et très peu de spectateurs le long du parcours, sûrement à cause de la température exécrable. On se reprendra demain.

Café napolitain accompagné d’un canollo et d’un baba au rhum avant d’entrer à la maison.

Une journée de plaisirs culturels, de plaisirs gustatifs et de p’tites misères…

samedi 20 octobre 2007

De Herculanum à Pompéi


En matinée, nous avons pris le train en direction d’Herculanum et en début d’après-midi, nous avons poursuivi vers Pompéi. Ces deux villes étaient prospères : Herculanum avait un port actif et Pompéi était considérée comme une ville marchande très importante.

En 62, un tremblement de terre a détruit plusieurs habitations de ces deux villes. Des travaux de reconstruction ont alors été entrepris mais, en 79, le Vésuve est entré en action et, en peu de temps, la lave a complètement enseveli Herculanum et Pompéi y tuant presque toute la population.


Pendant des siècles, ces villes ont été recouvertes de plusieurs mètres de lave (près de 20 m à Herculanum). En 1711, le prince d’Elboeuf apprit qu’un paysan avait trouvé des marbres rares en creusant un puits. Il fit l’acquisition du terrain et entreprit un intense sondage en perçant des puits verticaux puis des galeries horizontales. Par la suite, avec des techniques plus raffinées et moins destructrices, les fouilles de ces deux sites se sont poursuivies et se poursuivent encore de nos jours révélant des objets, des édifices, des fresques, etc. que l’on peut admirer en visitant ces villes, véritables musées à ciel ouvert.

La p’tite vie à Naples : En sécurité ?

En préparant notre voyage, nous avions lu à plusieurs endroits que la ville de Naples avait une très mauvaise réputation concernant la sécurité des touristes. On mettait les touristes en garde : ne pas porter de bijoux, ne pas utiliser de caméras et caméscopes en certains endroits, éviter ruelles sombres et quartiers populaires, etc.

Depuis notre arrivée, nous n’avons jamais éprouvé le sentiment d’être en danger. Cependant, chaque fois que nous demandons un renseignement à un policier ou à un citoyen jeune ou vieux, la conversation se termine inévitablement par une mise en garde. Ne circulez que dans des rues larges, éclairées et beaucoup fréquentées, nous rappelle-t-on constamment. Hier, lorsque nous sommes montés dans le train à Ercolano en direction de Pompéi, un garde armé m’a fait signe de cacher mon caméscope sans autres explications. C’est rassurant !!

vendredi 19 octobre 2007

De San Domenico Maggiore au Duomo


Cette première journée à Naples est consacrée à l’exploration du quartier immédiat. Nous habitons un des plus vieux quartiers de Naples : nous sommes au bord l’artère principale de la ville gréco-romaine, la plateia de la ville grecque , devenue le decumanus majeur de la ville romaine. C’est encore aujourd’hui une rue animée, émaillée de places bordées de palais et habitée par des artisans (libraires, joaillers, fabricants de crèches et de papiers fins) qui maintiennent le quartier bien vivant. Nous sommes à deux pas de l’église San Dominico Maggiore qui est à deux pas de l’église et du cloître Santa Chiara qui est à deux pas de l’église Gesu Nuovo. Tout était si rapproché… vous devinez de la suite.



C’est à Naples que la pizza a vu le jour. Quelques établissements ont une grande renommée dont la Pizzeria Sorbillo; nous pouvons affirmer que cette réputation est bien fondée. Nous y avons dégusté une pizza diavola et une pizza margherita à la pâte moelleuse et à la garniture fondante et savoureuse. Divin !

Enfin, à 17 h, après notre visite du Duomo, nous avons eu le grand bonheur de rencontrer nos amis Myriam et Claude accompagnés de leurs amis Reine et Yvon. Belle retrouvaille, sentiment agréable que celui de retrouver ses amis à Naples, si loin de chez soi.

jeudi 18 octobre 2007

De Ravello à Naples


Réveil à 6 h 30 pour assister au lever du soleil. Malheureusement, un brouillard flottant au-dessus de la mer a un peu terni le spectacle attendu. Nous conserverons donc le souvenir de celui d’hier matin qui fut vraiment sublime, généreux, brillant, éclatant, grandiose, riche (encore merci René, mon ami depuis plus de 40 ans).

Nous avons poursuivi notre voyage en longeant la Côte amalfitaine de Amalfi à Sorrente. Conduire une automobile sur cette route exige une attention de tous les instants. Les autos, les motos, les camions et les autobus se croisent difficilement dans les virages serrés. Et il y a ce spectacle à ne pas manquer. Et il y a ces petits endroits à trouver où l’on peut arrêter pour admirer et faire une photo. Bien que ce ne soit pas la haute saison touristique, une foule dense avait envahi les rues d’Amalfi et de Positano, de telle sorte qu’il a été impossible de trouver une place de stationnement dans ces deux villes à accès limité. Nous en conserverons le souvenir de notre visite d’il y a dix ans …

Et nous sommes arrivés à Naples en fin d’après-midi. Vous avez déjà conduit à Naples ?

La p’tite vie à Naples : L’appartement décevant

À moins d’un kilomètre du bureau d’Europcar, nous suivions un camion chargé de barricades métalliques en vue de la visite du Pape à Naples, dimanche le 21 octobre. La cargaison ne semblait pas très stable. J’accélère pour doubler le camion et, à peine l’avais-je doublé que la cargaison s’effondre dans la rue. Nous avons eu de la chance.

Nous avions rendez-vous avec la propriétaire à l’appartement que nous croyions avoir loué sur la Via Duomo. Nous avions choisi cet appartement à cause de sa situation géographique par rapport aux visites que nous ferons. Surprise ! L’appartement est plutôt situé près de la Place San Domenico. Nous sommes très contrariés.

Bien que l’appartement ne corresponde pas exactement à ce qu’on croyait avoir loué, il faut reconnaître qu’il est géographiquement bien situé pour visiter le centre historique. Demain, nous explorerons le milieu où nous habitons et, après quelques visites, nous irons rencontrer nos amis Myriam et Claude ainsi que leurs amis Reine et Yvon. Nous avons rendez-vous sur la Place du Duomo qui devait être à deux pas de la maison.

mercredi 17 octobre 2007

Ravello


Journée de farniente. Après un petit déjeuner à l’hôtel, nous errons dans les rues du centro, le centre-ville historique. La basilique qui trône sur la grande place est ornée de fleurs et un long tapis rouge s’étire dans l’allée menant à l’autel. Quelques minutes plus tard, la future mariée arrive à pied au bras de son père pendant que les invités attendent dans l’église. Pas d’auto dans le centre-ville donc, même les mariés doivent marcher. Tout se passe dans la bonne humeur et la gaieté légendaire des Italiens du Sud.

Un apéro sur une terrasse, une marche dans les petites rues pentues, une visite des jardins de la Villa Rufolo et un dîner sur une terrasse entre ciel et mer ont constitué les principales activités de cette journée reposante. Nous avons longuement jasé avec nos voisins de table, des Lavallois qui habitent à quelques rues d’où nous habitions sur la rue Lortie.

De retour à la chambre, nous enregistrons quelques clip-vidéo. Plus tard, nous prendrons un repas léger accompagné d’une bouteille de vin de la région. Demain, nous partons vers Naples.

La p’tite vie à Ravello

Ce matin, pour la première fois depuis notre départ le 13 septembre dernier, nous avons écouté le téléjournal de Bernard Derome. Il paraît que Madame Marois a été élue, il paraît que MM. Charrette et Dumont n’ont pas vraiment changé. Il paraît que M. Harper fonce en avant ou en arrière, c’est pas clair vu d’ici, il paraît de M. Dion réfléchit, il paraît que …

Ça donne pas le goût de revenir chez nous …

mardi 16 octobre 2007

De Paestum à Ravello


En première partie de journée, nous visitons le site archéologique de Paestum. Trois temples se dressent au milieu des ruines de ce qui fut une cité grecque puis romaine : en suivant la Via Sacra, on découvre d’abord le temple d’Athéna, puis celui de Neptune et, enfin, le temple d’Héra. Le temple de Neptune, qui a conservé ses colonnes intérieures, est l’un des temples les plus imposants du monde grec. Comme suite et complément, nous avons visité le musée où sont rassemblés les produits des découvertes les plus caractéristiques et les plus importantes effectuées sur le site. La tombe du plongeur nous laisse un souvenir touchant : sur les parois de la tombe, des scènes peintes dans des couleurs fraîches racontent le passage d’un jeune homme dans l’éternité. On poursuit encore les fouilles de nos jours.

Nous quittons Paestum en empruntant la route qui longe la côte. Les premiers kilomètres sont décevants car on n’y voit à peu près jamais la mer cachée par des terrains de camping déserts et vieillots. Puis, l’émerveillement commence peu après Salerno en prenant de l’altitude. L’une des plus célèbres routes panoramiques du monde, la Côte amalfitaine, se dévoile peu à peu à chaque méandre. Elle domine vertigineusement la Méditerranée et est ponctuée de villes et de villages dont beaucoup remontent à l’Antiquité.


Étant informé que l’hôtel que nous avions choisi à Positano affichait complet, nous avons opté pour Le Graal à Ravello. La route est tellement étroite pour monter d’Amalfi à Ravello que, sur quelques kilomètres, on fait alterner la circulation montante et descendante car il serait impossible à deux autos de s’y croiser. Du balcon de notre chambre à 350 m au-dessus du niveau de la mer, nous surplombons le golfe de Salerno et contemplons Amalfi à nos pieds. Nous y séjournerons deux nuits avant de nous rendre à Naples et d’entreprendre la dernière semaine de notre périple en Italie.

lundi 15 octobre 2007

De Matera à Paestum


Hier, en fin d’après-midi, nous avons entrepris la visite de la ville basse, aujourd’hui presque désertée, où les maisons se confondent avec la roche. Elle s’étend de chaque côté et en contrebas du rocher portant le Dôme et présente l’aspect d’un village campagnard d’autrefois. De petites maisons font corps avec le rocher, des escaliers se superposent, se chevauchant en un lacis difficile à démêler. Nous avons circulé sur la Strada dei Sassi où, au fond d’une place allongée et tranquille, s’élève l’église baroque San Pietro Caveoso que domine notre hôtel.



Ce matin, après les ablutions matutinales, nous grimpons dans la ville haute pour découvrir un univers enchanteur. De cathédrale en églises, la partie haute de Matera, moderne, est le centre de l’activité de la ville. Ici, c’est grouillant de vie : des élèves d’une école environnante rédigent des notes face à l’église Sant’Andrea, des ouvriers ravalent le mur d’un palais, un curé ouvre les portes de son église et plus loin, des touristes s’engouffrent dans des sassi pendant que nous déambulons lentement dans les rues de la ville.

Un bon samaritain nous observant consulter GPS et carte de la ville, nous indique le chemin de retour dans ces dédales compliqués. Nous rencontrons une vieille dame qui nous demande d’où nous venons et, avec Gisèle, la conversation s’engage sur divers sujets.

En après-midi, nous quittons la partie est de l’Italie pour nous diriger vers l’ouest, 200 km plus loin, à Paestum où, demain, nous visiterons le site archéologique.

dimanche 14 octobre 2007

D’Alberobello à Matera



Journée de pures délices. Nous avons commencé la journée en nous rendant à Martina Franca, à 15 km au sud d’Alberobello. Cette ville est une étape enchanteresse sur les voies du baroque dans les Pouilles. Elle a parfois l’allure d’un décor de théâtre. Le centre historique de Martina Franca est composé de quelques places reliées entre elles par des rues qui sont un véritable cortège de façades baroques offrant une débauche de sculptures et de balcons ouvragés. En ce dimanche matin, la Piazza Roma est grouillante de citoyens qui s’y regroupent pour discuter. Bientôt, ils envahissent les rues environnantes, près du palais ducal en rénovation (comme de nombreux édifices publics en Italie).

De Martina Franca, nous avons pris l’autoroute pour nous rendre à Castel del Monte, à presque 200 km plus au nord pour y découvrir un château exceptionnel. Prisme géant de pierre blonde dressé sur une hauteur, Castel del Monte est l’un des nombreux châteaux de Frédéric II (XIIIe s.). Le chiffre huit a constitué la base de la construction de ce château : le bâtiment principal est octogonal et il est entouré de huit tours octogonales. Les lignes épurées et la rigueur de l’architecture donnent à ce château une allure très moderne. On ne connaît pas la destination exacte de ce château, on croit qu’il pouvait s’agir d’une résidence de chasse.


De Castel del Monte, nous nous dirigeons vers Matera, 80 km au sud. Matera entoure de ses constructions récentes sur un plateau, un site troglodytique majeur, entré au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1993. Résidences, églises et commerces sont soit creusés, soit ancrés dans le roc. L’ensemble constitue un pur ravissement pour les yeux. Depuis 1986, l’État a pris conscience de la valeur culturelle et sociétale des Sassi (cailloux en italien) et a entrepris un ambitieux projet de réhabilitation des lieux.
Notre hôtel, le Sant’Angelo, agrippé à la paroi rocheuse, domine la Piazza San Pietro et offre, du balcon de notre chambre, une vue imprenable sur cette ville hors du commun.

Journée superbe, sublime, généreuse, brillante, éclatante, grandiose, riche, somptueuse, splendide, exceptionnelle, inusitée, insolite, singulière, unique, fabuleuse, féérique, invraisemblable, colossale ... (Merci René)

samedi 13 octobre 2007

De Taranto à Alberobello


Nous quittons notre hôtel situé dans la proche banlieue de Taranto, pour nous engouffrer dans son centre-ville envahi par une population qui fait ses courses en matinée car, l’après-midi, tous les marchés et commerces ferment leurs portes. Il a fallu tricoter serré pendant plus d’une demi-heure dans les rues étroites pour trouver une place de stationnement. Même la fille du GPS commençait à s’énerver … c’est peu dire. Nous repérons rapidement le musée archéologique national, l’un des plus riches d’Italie, réputé pour ses sculptures et sa collection de céramiques et de bijoux. Malheureusement, le musée est en rénovation… depuis sept ans! Ses trésors les plus intéressants ont été prêtés à plusieurs musées du monde. Le peu qui reste est mal présenté dans un palais délabré, difficile d’accès, près du port. Courte visite du centre-ville.


Nous mettons le cap sur Alberobello où, en arrivant nous suivons un cortège funèbre qui conduit Giuseppe à l’église pour la cérémonie religieuse. Le cortège est suivi de la fanfare locale qui joue une marche funèbre de Lamenna, un compositeur de la région. Au départ de l’église, après la cérémonie, la fanfare précède le cortège en interprétant la même marche funèbre qui émeut parents et amis et même les touristes que nous sommes.


Alberobello doit sa renommée à ses trulli, ces constructions aux toits coniques surmontés d’une boule, d’une croix ou d’une girouette métallique blanchies à la chaux. On raconte qu’au temps de Ferdinand 1er, aucune habitation stable ne pouvait être construite sans le consentement royal, assorti d’un lourd impôt. Pour loger les paysans travaillant sur ses terres, le comte d’Acquaviva fit construire des cabanes circulaires de pierres plates, à sec. Dès que le percepteur des impôts apparaissait, les paysans retiraient quelques pierres de la base et l’ensemble s’effondrait. Au départ du percepteur, il ne restait plus qu’à empiler les pierres à nouveau.

Ce soir, nous dormirons dans un trullo.

vendredi 12 octobre 2007

De San Giovanni in Fiore à Taranto


Autre journée absolument merveilleuse … mais difficile. Départ de San Giovanni en direction de Rossano. On a prévu environ 50 min mais, en réalité, il a fallu plus de 3 h pour franchir la distance d’environ 75 km.


Encore une fois, routes en lacets ressemblant à des spaghetti à la pomodoro. Pomodoro, c’est pour faire couleur locale, n’importe quelle assiette de spaghetti traduirait parfaitement le genre de routes sur lesquelles nous voyageons depuis quelques jours. Nous grimpons des montagnes dont les sommets atteignent 1000 à 2000 mètres d’altitude. Cet arrière-pays nous permet de contempler des paysages magnifiques (ici et pour la suite probablement, je manque d’adjectifs après avoir archi-abusé de magnifiques, remarquables, extraordinaires et à couper le souffle.). Nous, on ne pense pas en termes d’adjectifs : on regarde et on se pâme comme des jouvencelles à la vue de leur première statue érotique ! Non mais, j’en mets peut-être un peu trop … Mettez cela sur le compte de la fatigue et de l’émotion !! S’il y a lieu, Gisèle, atténuera ma prose enflammée.

De Rossano, après une visite du Duomo et une promenade dans les rues du centre historique, nous nous rendons à Taranto, quelque 175 km plus loin. Arrivée à l’hôtel super confortable, repas et repos.

jeudi 11 octobre 2007

De Gerace à San Giovanni in Fiore


Longue randonnée entre Gerace et San Giovanni in Fiore, près de 280 km dont plus de la moitié en routes de montagne très sinueuses.

Les paysages calabrais sont magnifiques. Et comme tous les paysages du monde, il est difficile de les décrire avec les mots. Même quelques photos ou bouts de film ne peuvent rendre justice à la nature grandiose.


Notre premier arrêt fut à Stilo (dont les maisons sont agrippées à la roche) pour visiter La Cattolica, une minuscule église byzantine du Xe siècle demeurée miraculeusement intacte à travers les siècles.

Après un dîner sur la plage déserte de San Andrea, on se rend à Santa Severina sous une pluie très forte rendant la conduite presque périlleuse dans ces montagnes escarpées. Tour du village, quelques photos du château sous le parapluie et on termine notre journée à San Giovanni in Fiore.

Apéro et souper à la chambre : pain, fromage, aubergines marinées et vin local. Le chauffeur s’endort de bonne heure (pas à cause du vin, coquins …).

mercredi 10 octobre 2007

De Reggio à Gerace


Trajet en autobus jusqu’à l’aéroport et départ vers la Calabre en Fiat Bravo, une voiture idéale (pour l’instant) pour gravir les pentes très escarpées qui nous mèneront aux petits villages perchés au sommet des montagnes.

Journée absolument parfaite. Chaque kilomètre nous offre des paysages extraordinaires entre la mer et la chaîne de montagne de l’Aspromonte aux sommets rocheux en forme de tour. Paysages austères sur lesquels les vastes oliveraies se posent en dessins géométriques variés. Premier arrêt à Pentedattilo, devenu village-fantôme depuis 1970. Les habitants sont allés s’établir sur la colline voisine par crainte d’être engloutis dans les crevasses laissées par les tremblements de terre.

On se dirige ensuite vers Gerace, village ayant conservé son charme médiéval malgré de nombreux tremblements de terre. Témoignant de sa richesse passée, pas moins de 19 églises ornent encore les rues et les places du centre historique. Nous logeons dans le centre du village historique à la Casa di Gianna, une ancienne demeure aristocratique rénovée qui a retrouvé sa splendeur originale. Malgré la pluie qui a assombri le paysage une bonne partie de l’après-midi, ce fut une journée remarquable.

mardi 9 octobre 2007

De Reggio à Reggio


La veille, nous avons marché dans les rues environnant notre hôtel et, en fin d’après-midi, nous avons assisté à la passeggiata sur la Via Garibaldi. Bras dessus, bras dessous, les citoyens, jeunes et vieux, se promènent sur la rue où la circulation automobile est interdite et s’arrêtent pour acheter des gelati, pour échanger avec les voisins … pour marcher tout simplement en placotant et pour jeter un coup d’oeil aux vitrines des magasins.

Nous avons fini la journée au restaurant Palais ducal où nous avions une vue panoramique sur le détroit de Messine. Spaghettis pomodoro et aux fruits de mer n’ont pas été à la hauteur de la gastronomie italienne habituelle. Dodo de bonne heure.

Aujourd’hui, journée consacrée à découvrir plus à fond la ville portuaire de Reggio di Calabria. D’abord, une longue promenade sur le Lungomare, cette avenue piétonnière longeant la plage sur plus d’un kilomètre. Grâce à la température douce et confortable de cette matinée, nous apprécions chaque minute.

Petite trempette des pieds dans les eaux calmes du Golfe de Messina et visite du Musée archéologique national qui est la fierté des Calabrais. Il illustre parfaitement l’histoire de la région. Les deux pièces maîtresses de ce musée sont sans contredit les bronzes trouvés au fond de la mer près de Riace. Ces deux colosses datant du Ve s. avant notre ère, sont des chef-d’œuvre de l’art grec.

Outre le musée, rien de spectaculaire à Reggio : tout est en douceur et en amabilité (sauf celle des marchands qu’on a toujours l’impression de déranger). Long dîner au restaurant Le Palme : spaghetti aux clovisses pour Pierre et daurade pour Gisèle.

Journée tranquille en attendant demain où nous devons nous rendre à l’aéroport pour prendre possession de l’auto … jusqu’à Naples … si possible !!!

lundi 8 octobre 2007

De Torre Archirafi à Reggio di Calabria


Tel que prévu, Grazia est venue nous conduire à la gare de Giarre, a fait les démarches pour les billets de train et est partie enseigner la philosophie et l’histoire dans un lycée de la région. Cette prise en charge de nos problèmes a été extrêmement appréciée! Suite à nos expériences en Sicile, on peut affirmer que les Siciliens et les Siciliennes sont des gens de cœur, des gens généreux que nous sommes heureux d’avoir connus.
Nous avons pris notre premier train à 9 h 34 (pas 9 h 35, pas 9 h 33) et sommes arrivés à notre hôtel à Reggio di Calabria à 14 h.
Un peu de repos et nous irons au Point internet, comme on dit en Italie, puis on explorera le centre-ville. À suivre ...

dimanche 7 octobre 2007

De Archirafi à Messina

Première nuit d’orage. Tonnerre et éclairs étaient au rendez-vous et éclairaient l’Etna qui continuait à laisser échapper sa fumée, tout doucement, sans se préoccuper de la colère de Zeus.

En début de matinée, le beau temps est revenu et nous sommes partis joyeusement vers la côte ionienne entre Taormina et Messina. De très nombreux petits villages en bord de mer jalonnent la côte et offriront une vue spectaculaire sur la mer Ionienne.

Malheureusement, nous n’avons pas vu cette partie de la Sicile et nous ne la verrons pas. La p’tite vie nous a encore joué des tours.

La p’tite vie à Torre Archirafi


À un kilomètre de l’appartement, la Lancia s’est arrêtée net comme si on était en panne d’esssence. Bien sûr, nous étions sur une petite route étroite, immobilisés presqu’au milieu de la route. Impossible de nous doubler, impossible de nous contourner. Évidemment, il n’y avait aucune habitation en vue. Rapidement une queue s’est formée derrière nous. Quelques automobilistes s’impatientaient de ne pouvoir passer. Gisèle expliquait la situation à quelques uns et, finalement, une jeune femme offre de pousser la voiture avec Gisèle afin de dégager la voie. Au moment où elles commencent à pousser (sous le regard de quelques hommes au volant de leur auto), le moteur redémarre mais un témoin lumineux indique de ne plus rouler et de communiquer avec Lancia sans tarder. On retourne quand même à la maison tout près.

Nous téléphonons au service d’urgence d’Europcar qui envoie une remorqueuse. On nous propose de retourner à Catania, 40 km au sud de Torre Archirafi prendre livraison d’une 3e auto, lundi matin, et de la remettre à Messina (70 km plus au nord) mardi matin. On croit rêver !

Dès que Aldo et Grazia, les proprios de l’appartement ont su que nous n’avions plus d’auto, ils sont venus nous rencontrer pour nous offrir d’aller visiter ce que nous avions prévu visité aujourd’hui. Le cœur n’y était plus. Ils nous ont suggéré de prendre le train de Giarre, à 5 km d’ici, pour nous rendre directement à Reggio di Calabria sans arrêter à Messina pour prendre un traversier. Grazia nous conduira à la gare de Giarre, demain à 9 h avant d’aller travailler. De là nous prendrons un train vers Messina qui traversera la mer en ferry jusqu’à Villa San Giovanni, sur le continent, d’où nous prendrons un autre train vers Reggio di Calabria. Nous rejoindrons Europcar (fermé les week-end) pour les informer de notre décision et pour connaître la suite des choses. Il faut savoir qu’Europcar ne nous permettait pas de prendre le traversier avec l’auto louée en Sicile et que nous devions la laisser à Messina et en prendre une autre à Reggio di Calabria.
Est-ce que vous me suivez ? Oui ? Vous êtes forts. Alors, vous pourriez avoir toutes sortes d’ennuis en Sicile et garder le sourire.

Une chance que notre appartement est magnifique, que les propriétaires sont extraordinairement charmants, que Gisèle parle italien et qu’on ne manque pas de vin car on pourrait être de mauvaise humeur !!!

Procession à Torre Archirafi


Vers 19 h, la fanfare joue à tue-tête, des fusées explosent dans le ciel et, de la petite église de la place, sort une statue de la Madone qu’on fait circuler dans les rues de la ville en chantant Avé ! Avé ! Avé Maria ! Ça rappelle certainement des souvenirs à quelques uns. C’est la fête de la patronne de la paroisse et les paroissiens, vêtus de leurs plus beaux habits, suivent la Madone qui elle, est précédée du curé et des enfants de cœur.

samedi 6 octobre 2007

Taormina


Sur un plateau rocheux à 200 m d’altitude, Taormina occupe un magnifique site en balcon sur la mer, face à l’Etna. Malheureusement, Taormina est envahie par un flux continu de touristes (dont nous) et perd bien évidemment un peu de son charme. Malgré tout, la ville reste une étape obligée dans le Grand tour de la Sicile.


Pour tout dire, nous avons été déçus. La ville ressemble à un super marché d’objets des plus recherchés aux babioles les plus insignifiantes. Bien sûr, il y a quelques belvédères qui offrent une vue exceptionnelle sur la mer ou sur l’Etna, il y a aussi quelques belles demeures mais il est difficile de les admirer à cause de la foule grouillante, bruyante et envahissante.

Nous conserverons un souvenir de notre dîner à la pizzeria La Cisterna Del via Bonifacio. Nous y avons dégusté une pizza marinara et une pizza napoletana vraiment dignes de mention. De plus, nous avons été sérénadés par un Caruso qui a charmé tous les clients avec son Ô Sole Mio touchant : pas un Pavaroti en devenir mais un honnête chanteur qui a passé le chapeau à la fin de son spectacle d’une quinzaine de minutes.

Retour à l’appartement, apéro, salade de thon et vino. Pas de gelati aujourd’hui

vendredi 5 octobre 2007

De Torre Archirafi à Paternò


Nous avions programmé faire le tour de l’Etna. Une petite promenade tranquille d’environ 170 km. Nous avons traversé les villes de Viagrande, Trecastagni, Nicolosi, Bel Passo et sommes arrêtés pour luncher à Paternò à l’ombre du Château de Roger II datant de 1072 et face à l’Etna qui laisse échapper des volutes de fumée depuis son récent réveil au début de septembre.


À ce moment, nous n’avions pas encore franchi 60 km mais les conditions de conduite difficiles et souvent dangereuses enlevaient un peu de charme à notre expédition d’autant plus que les villages pittoresques que nous comptions voir étaient de petites villes besogneuses et ternes. Nous avons convenu d’y mettre un terme et de revenir sur la côte de la mer Ionienne. C’est à Aci Castello que nous avons amorcé la remontée vers notre appartement. Le spectacle qui s’offrait à nos yeux à chaque détour nous émerveillait constamment. 

Arrêts dans quelques villages pour admirer plus longuement le spectacle de cette mer vert émeraude transparente et aussi, on l’aura deviné, pour déguster une granita aux amandes et pistaches de la région (les meilleures au monde nous a dit un client) que le propiétaire nous a servie avec une brioche toute chaude.

jeudi 4 octobre 2007

De Siracusa à Archirafi


Petite journée consacrée à notre déménagement de Siracusa à Torre Archirafi près de Riposto. Arrêt à Acireale, dîner, tour du centre-ville et, naturellement, pause gelato au biscotto et granita à l’amande.

Arrivée à l’appartement et accueil très chaleureux de Grazia. Appartement splendide.

mercredi 3 octobre 2007

Siracusa, si, si ,si


Nous avions gardé le dessert pour la faim, scusi … pour la fin de notre séjour dans cette région. Premier arrêt au petit port où les pêcheurs sont ravis qu’on les filme et les photographie. Ils nous offrent leurs plus beaux sourires et sont fiers de savoir que leur belles bouilles seront vues au Canada.

Nous nous dirigeons ensuite vers l’île d’Ortygie, le plus vieux quartier de Siracusa. Nous faisons un détour vers le petit marché de fruits, de légumes, de poissons, de viande et … de robes indiennes (pour satisfaire une petite population indienne habitant dans le quartier). Il y a de l’animation comme dans tous ces petits marchés qui ferment boutique vers midi.

Puis, c’est la Piazza Archimede entourée de palais, une piazza remarquable par la monumentale fontaine d’Artémis qui trône en son centre. Quelques pas plus loin, nous arrivons à la grande Piazza Duomo entourée, elle aussi, de palais et de la basilique qui fut à l’origine un temple élevé au 6e siècle avant notre ère.


Un arrêt au restaurant Medusa da Kamel, chaudement recommandé par Sonia, nous fait découvrir une cuisine sicilienne assaisonnée d’une touche orientale par son chef tunisien. Un véritable festin : espadon à la parlermitana, linguines à la sauce de langoustine, le tout précédé d’un antipasto de fruits de mer et de légumes et accompagné d’un vino bianco local. Ce fut une expérience gustative dont on se souviendra longtemps.


Le retour à la maison s’effectue en musardant ici et là et est ponctué, bien inévitablement, d’une pause gelati.

Depuis quelques jours, nous goûtons à la Sicile telle que nous en rêvions. C’est un grand bonheur !

La belle vie avec Sonia, la merveilleuse sicilienne


La qualité de notre séjour à Siracusa est largement due à la Signora Sonia Foti dont nous avons parlé plusieurs fois depuis quelques jours. Sonia est une jeune et jolie architecte propriétaire d’appartements qu’elle loue aux visiteurs de sa ville.
Sonia est une femme active, énergique, chaleureuse qui n’hésite pas à s’impliquer pour aider à résoudre des difficultés auxquelles ses locataires pourraient être confrontés. Même si nous n’avons séjourné que 5 jours à Siracusa, elle nous y a reçus comme des invités, comme des amis. Sonia est vraiment une personne de cœur, de sourires et d’amitié.
Si un jour, vous passez par Siracusa en Sicile, il ne faut pas hésiter à choisir son gîte qui est situé à environ 5 minutes de marche du centre-ville : confortable, spacieux, super bien équipé et plein de petites attentions. Nous avons été charmés, c’est évident. On peut la rejoindre sur Homelidays (offre ou référence no 16415) ou encore sur son site personnel Arte Mare.

mardi 2 octobre 2007

De Noto à Ragusa à Caltagirone



Superbe journée. Les soucis sont derrière nous. Une vraie journée de plaisir. Et cette journée extra a débuté à Noto, dans une région où abondent oliviers et amandiers. Michelin la décrit comme suit : Noto est un petit joyau baroque accroché sur un haut plateau. Cette ville, si harmonieuse qu’elle semble être un décor de théâtre, doit son incroyable beauté à une tragédie. Après un tremblement de terre, en 1693, on a reconstruit la ville en calcaire local qui a pris un ton rosé avec le temps. Splendide !


De Noto, nous nous sommes rendus à Ragusa. Cette ville a également été ravagée par le séisme de 1693. Pour la reconstruction, on a adopté le baroque avec des rues larges et rectilignes qui ont mis en valeur le majestueux Dôme de San Giorgio.

Pour compléter la journée, nous avons emprunté de petites routes (carossables, bien entendu !) pour nous rendre à Caltagirone, ville reconnue pour l’omniprésence de la céramique qui embellit les ponts, les balcons et plus particulièrement son long escalier de 142 marches.

lundi 1 octobre 2007

La p’tite vie à trois

Je n’ai pas parlé de notre vie à trois depuis les déboires vécus dans les champs au début du voyage. Maintenant, le GPS est devenu partie intégrante de nos déplacements. Il est devenu tellement intégré qu’on en parle comme s’il s’agissait d’une personne : ELLE nous fait passer par ici … Je pense que, cette fois-ci, ELLE s’est trompée … C’est fort le choix de route qu’ELLE nous a fait prendre, Qu’est-ce qu’on ferait sans ELLE ? Etc.

La voix du GPS est devenue une compagne de route de tous les instants et cet objet est devenu ainsi un outil indispensable. Dans les villes, en particulier, on n’a plus besoin de carte compliquée à consulter : Dans 300 m, tournez à droite puis immédiatement à gauche. En cas d’erreur de notre part, on entend : Calculs en cours, poursuivez 850 m et prenez la 2e sortie du rond-point … Tant que les tourniquets proposés ne nous conduisent pas dans des champs rocailleux ou des petites rues médiévales trop étroites pour les autos, tout se déroule à merveille avec notre nouvelle compagne de route.
Et contrairement à nous, ELLE, elle est toujours en forme et de bonne humeur.

Du Parc archéologique à Santa Lucia



Cet après-midi, nous avons visité le Parc archéologique de Neapolis où l’on découvre le Teatro Greco et l’Orecchio di Dionisio.
Le théâtre grec est l’un des plus grands de l’Antiquité. Il a été entièrement creusé dans la roche, exploitant l’inclinaison naturelle de la colline. Il date d’environ 5 siècles avant notre ère.

L’Orecchio di Dionisio, l’Oreille de Denys, est une grotte qui rappelle la forme du pavillon de l’oreille. On dit que, grâce à son acoustique exceptionnelle, Denys l’Ancien pouvait espionner ses ennemis sans être vu.

Nous avons terminé la journée par une courte visite à la basilique Ste-Lucie-hors-les-Murs. La légende situe l’église à l’endroit exact du martyre de la sainte, en l’an 303. Sainte-Lucie est la patronne de la ville de Siracusa.

Petite journée pour découvrir une ville aux très nombreuses richesses. Pour savoir pourquoi, il faudra consulter la chronique La p’tite vie … en Lancia ci-après.